GRAVITY RIPPLES

Création au Festival Harpe en Avesnois par Pauline Haas, Michel Supéra et Thomas Bloch

Gravity Ripples est une pièce pour harpe, harmonica de verre et saxophone alto.

Elle s’inspire de l’œuvre éponyme du maître verrier Jeremy Maxwell Wintrebert.

‘ The most beautiful thing we can experience is the mysterious.

It is the source of all true art and science. ‘ – Albert Einstein

‘ La plus belle chose que nous puissions vivre est le mystère de la vie. C’est le sentiment profond qui se trouve au berceau de l’art et de la science véritable. ‘ – Albert Einstein

Ce sont par ces mots qu’Albert Einstein réunit de façon profonde et poétique l’art et la science autour du grand mystère de la vie. Cette réflexion s’inscrit donc très naturellement dans le développement de l’argument musical de la pièce. Le génie scientifique qui prédit l’existence des ondes gravitationnelles en 1916 dans sa théorie de la relativité générale, invite en vérité l’Homme à se questionner sur ce grand mystère.

L’œuvre de Jérémy Maxwell Wintrebert qui évoque un mouvement d’onde gravitationnelle, semble poser des interrogations sur la reconquête de la matière, le big band, l’énergie créatrice du monde, et plus largement sur les raisons de vivre et de créer.

Gravity Ripples propose donc de mettre en résonance ces symboles et questionnements universels, en énonçant une forme à la fois simple et fusionnant plusieurs approches compositionnelles complémentaires.

Dans cette œuvre musicale nouvelle, deux dimensions d’évolution esthétique prédominent : la première concerne les textures harmoniques et spectrales, basées sur des modes de jeu spécifiques (slaps timbrés ou non , bruits de clé, trémolo dental, voix et sons, souffle, sons éoliens et multiphoniques pour le saxophone alto, bisbigliando, sons xylo, près de la table, sons étouffés, glissando pour ce qui concerne la harpe, mailloche sur harmonica de verre) ainsi que sur une recherche assidue de mélange des timbres. Cette dimension esthétique reflète le rapport à la matière et la force créatrice que développe l’artiste Jeremy Maxwell Wintrebert.

La seconde considération est celle des phases, des cycles et du mouvement infini. Elle sublime dans un développement rythmique soutenu l’idée de l’existence de l’onde gravitationnelle, appelée parfois onde de gravitation ou oscillation de la courbure de l’espace-temps.

La forme de la pièce présente dès son exposition les trois thèmes qui seront développés tout au long de l’œuvre : la cloche du destin, présentant l’oscillation de la courbure de l’espace-temps, la lumière, figurant la connaissance et le sensible, les sciences et les arts, et enfin l’éternité représentant à la fois le divin, l’universel, en un mot : le grand mystère de l’énergie créatrice du monde.

Gravity Ripples offre une lecture sensible au grand dessin qui questionne la lumière et l’éternel en chacun de nous.