ZÉPHYR
Conte musical pour piano, percussions et récitant de Olivier Cohen sur une musique originale d’Olivier Calmel
Commande du Théâtre du Châtelet
Création au Théâtre du Châtelet par Manon Combes et le duo Links Laurent Durupt, piano Rémi Durupt, percussion
Un conte musical de Olivier Cohen sur une musique originale d’Olivier Calmel et du Duo Links
Note d’intention de l’auteur
Du plus loin que je me souvienne, mes textes ont tenté de décrire ce « presque rien » qui change tout dans nos vies… sensibilité exacerbée qui fait voir le monde autrement, besoin d’ailleurs, passions qui poussent à inventer des chimères et à les poursuivre toute notre vie… parfois au prix du sentiment d’une douloureuse différence.
En narrant les aventures d’un petit arbre qui veut voler, « Zéphyr » présente de manière humoristique certaines des forces qui construisent notre imaginaire ou notre pensée… un bref récit initiatique qui décrit comment l’arbrisseau ou son ami, le petit vent, apprennent à grandir et à se construire. Des aventures qui conduisent les personnages à travers le ciel, jusqu’aux nuages…
Pour permettre aux enfants de visualiser, de ressentir chacun de ces moments, quoi de plus riche que le conte musical ? Ce que l’image peine souvent à représenter, ce que la scène réduit à de pauvres représentations, la composition le suggère, le laisse imaginer. Le spectacle devient alors en lui-même un parcours permettant aux enfants de ressentir les richesses de l’alliance entre le verbe et la musique… l’un et l’autre s’inventant, se répondant, jouant de leurs pouvoirs évocateurs.
Olivier Cohen, auteur
Note d’intention du compositeur
La musique de « Zéphyr », imaginée et composée dès sa genèse pour un duo piano et percussion, tente d’évoquer, de suggérer, de fantasmer et de surprendre l’auditeur. Elle se devait de répondre à une triple exigence :
- une exigence formelle : le conte musical contemporain s’inscrit à la fois dans une volonté de respect du répertoire – en premier lieu des œuvres les plus connues que sont ‘Pierre et le loup’, ‘Piccolo, Saxo et Compagnie’, ‘Babar’, …- et dans une démarche d’ouverture, de bouleversement des rôles et de subtile alchimie entre texte, mise en scène, interprétation et argument musical
- une exigence stylistique : le langage musical contemporain offre de nombreuses possibilités, d’ouvertures, de métissages, de techniques, et « Zéphyr » présente une musique parfois d’une grande simplicité, parfois d’une grande densité, avec un souci d’élaboration mélodique omniprésent et une recherche évidente de fusion des timbres
- enfin une exigence d’instrumentation : la nomenclature importante de percussion (Triangle, Crotales 2 octaves, Cymbale, Flexaton, Cloche mambo, Woodblock, Tambour de bois, Caisse Claire, Gongs Thaïlandais, Glockenspiel, Vibraphone) et la richesse omnipotente du piano ont permis d’envisager de construire des univers sonores précis, notamment avec l’utilisation de modes de jeu et de techniques compositionnelles spécifiques
Olivier Calmel, compositeur