Orchestre national d'Île-de-France
Grande Salle Boulez - Philharmonie de Paris

Orchestre national d’Île-de-France
Sora Elisabeth Lee , direction
Sophie Boucheron , cheffe de choeur
Chœurs de collégiens et d’élèves de conservatoires d’Île-de-France

Victor Hugo aspirait à une instruction universelle : « Chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne. » La cantate d’Olivier Calmel agit elle aussi comme un remède à tous les obscurantismes.
Victor Hugo n’a cessé d’être fasciné par le monde de l’enfance. Il a vu avec effroi les gamins du peuple manquer de tout ; il a aussi été un père admiratif et tendre, un défenseur obstiné de l’école pour tous. Les textes qui figurent dans cette cantate d’Olivier Calmel évoquent tout cela à la fois. On y retrouve dans la première partie le personnage de Gavroche, dans Les Misérables : un enfant de la rue qui finit par mourir en chantant. Dans la deuxième partie, c’est l’enfance heureuse de ses deux filles que l’écrivain évoque avec tendresse. L’aspiration à une instruction universelle, remède à tous les malheurs de la société et à tous les obscurantismes, s’exprime dans le troisième volet, prophétiquement résumé par ce vers final : « Chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne ». En préambule, Le Bestiaire fantastique, pièce en deux parties en hommage à Hector Berlioz.

ECCE PARIS, ECCE HOMO

Cantate pour Chœur d’enfants et Orchestre sur des textes de Victor Hugo
Commande de Radio France
Commande version symphonique de l’Orchestre national d’Île-de-France

Création à l’Auditorium de la Maison de la Radio par la Maîtrise de Radio France et le Paris Brass Band sous la direction de Florent Didier

Création de la version symphonique par l’Orchestre national d’Île-de-France dans la Grande Salle Boulez de la Philharmonie de Paris sous la direction de Sora Elisabeth Lee

Le thème de l’enfance est omniprésent dans l’œuvre de Victor Hugo.
Le témoin de l’enfance misérable, le père admiratif et tendre, le défenseur obstiné d’une instruction universelle s’expriment dans des œuvres courageuses et d’une remarquable élévation morale et spirituelle. Ces textes, prose ou vers, sont émaillés de formules percutantes dont la magie sonore persiste dans toutes les mémoires.
Cette cantate évoque trois aspects de l’enfance chers à Victor Hugo.
Le gamin de Paris des Misérables s’incarne en la personne de Gavroche, enfant malicieux et ironique qui mourra en chantant.
Dans la seconde partie, c’est l’enfance heureuse de ses deux filles que l’auteur évoque avec tendresse.
L’aspiration à une instruction universelle, remède à tous les malheurs de la société et à tous les obscurantismes, s’exprime dans le troisième volet, prophétiquement résumée par ce vers final : « Chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne ».

Auditorium Radio France

première partie – « Des feux follets dans les ténèbres »

1 – Le gamin de Paris
2 – Je sais bien qu’on m’a dit…
3 – Gavroche

deuxième partie – « L’humble lueur »

1 – Elle avait pris ce pli…
2 – Mes deux filles

troisième partie – « Des flammes dans la lumière »

1 – Partout où l’homme ignore et désespère…
2 – Chaque enfant qu’on enseigne…

Maîtrise de Radio France
ECCE PARIS ECCE HOMO | Grande Salles Boulez | Philharmonie de Paris

BESTIAIRE FANTASTIQUE

Suite pour Chœur d’enfants et Orchestre sur des textes de Aloysius Bertrand et Michel-François Lavaur
Commande de Radio France

Création à l’Auditorium de la Maison de la Radio par l’Académie de Paris, l’Orchestre Philharmonique et la Maîtrise de Radio France sous la direction de Julien Leroy

Le Départ pour le Sabbat appartient au recueil de poèmes en prose intitulé Gaspard de la nuit d’Aloysius Bertrand dont le sous-titre, Fantaisies à la manière de Rembrandt et de Callot, en révèle les sources d’inspiration.
Le 1er livre de cet ouvrage dont fait partie Départ pour le Sabbat, s’intitule Ecole flamande. Influencé par le clair-obscur, cher à Rembrandt et tout particulièrement ici par le sujet du Sabbat dont on trouve des exemples chez Bruegel ou Van der Heyden, ce poème appartient au fantastique issu de la monographie médiévale où se côtoient grimoires, chandelles et braises rougeoyantes, sorciers et sorcières qui s’envolent « à califourchon sur le balai » !
Si ce recueil, dédié à Victor Hugo, s’abreuve très nettement aux mêmes sources d’inspiration que la Symphonie fantastique d’Hector Berlioz, c’est un tout autre aspect du genre qui se retrouve dans L’Eléphantastique de Michel-François Lavaur, extrait du recueil Des poèmes pour les enfants. Ceux-ci écrivent rébus, calligrammes et acrostiches, mêlant jeux de mots et mise en espace des poèmes. L’éléphantastique possède un tronc de papillon et de frêles pattes qui n’est pas sans évoquer Les Éléphants de Salvador Dali aux pattes arachnéennes. Les mots valises créent un bestiaire dont le fantastique est issu de l’assemblage de ces mots tronqués et où martaureaux, serpaons ou escargorilles se côtoient dans une joyeuse pagaille enfantine.
Le Bestiaire Fantastique d’Olivier Calmel met en musique ces textes emblématiques sous forme d’un diptyque dont le cycle sera amené à s’enrichir d’autres œuvres littéraires d’inspiration espiègle et fantastique.

Auditorium Radio France

I – Départ pour le sabbat

Poème : Aloysius Bertrand in Gaspard de la nuit

II – L’éléphantastique

Poème : Michel-François Lavaur

BESTIAIRE FANTASTIQUE | Auditorium Radio France | World Premiere